MAUD BENEST
Selon le CNTRL, le débat est une « discussion généralement animée entre interlocuteurs exposant souvent des idées opposées sur un sujet donné ».
Dans un premier temps, Maud Benest nous dit que pour pouvoir débattre, il faut d’abord informer le public
sur le sujet, leur donner des clés afin qu’ils puissent mener une discussion intéressante et enrichissante pour tous.
En effet, comment peut-on débattre et avoir une discussion fertile sans connaitre le sujet ?
Pour ce qui est des idées opposées, le débat sera d’autant plus interessant si différentes typologies de profils sont présentes. Sans vouloir paraitre niaise : « la diversité nous enrichit ». De plus, si les participants viennent tous
de la même « classe sociale », le débat ne donnera
pas un aperçu globale de l’ « opinion citoyen ».

La question de la spatialité est aussi très importante
car le décor influe sur la réflexion et la parole du participant. Le participant ne doit pas avoir l’impression d’être scruté
et que ces gestes et paroles seront retenus.
Un environnement chaleureux ou familier facilitera son confort. Le débat peut par exemple prendre place dans
un bar, une bibliothéque, etc...
Le PaPoMO (Parlement Populaire Mobile), créé par le Collectif ETC se présentait sous forme de petit amphithéâtre fait
de matériel de récupération (palettes) et était placé dans l’espace public à Marseille.

La posture du designer durant l’atelier (souvent interne
ou externe) est aussi à prendre en compte puisqu’elle influencera le déroulement du débat. Une posture interne peut inciter les participants à être actif et une posture externe peut permettre de leur donner plus de temps
de paroles / d’activité et donner accès à une meilleure documentation pour le designer.

Une autre partie du débat concerne la documentation, l’archivage de celui-ci. L’intéret de se regrouper autour d’un sujet n’est pas seulement de partager, de « passer
un bon moment », il s’agit aussi de récolter des données citoyennes afin de mettre des actions en oeuvre. Le temps du débat ne s’éteint donc pas lorsque les participants quittent le lieu, bien au contraire !
Comme l’explique l’article « la transition énergétique
et le syndrome de l’éléphant blanc » de la revue Projet,
le monde des experts technique et le monde sociale/culturel ne s’articulent pas bien et les citoyens
ont du mal à s’informer sur le sujet des énergies
et les objectifs de la transition énergétique semblent lointains et confus.
Les deux heures qui ont suivi notre mise en groupe, nous avons discuté, « trié » nos propositions et avons essayé
de les imbriquer dans différents scénarios.

BRUNO LATOUR
CONVENTION CITOYENNE
JEAN-MARC JANCOVICI
DAVID GARCIA
SOCIAL DESIGN


MAUD BENEST
FLORIANE



CONCENTRER SES RECHERCHES SUR 9 ÉNERGIES
RESSOURCES PERSONNELLES


AVANCÉES QUOTIDIENNE
JOURNÉE DE MÉDIATION
MAHINA  CLARA  MADY
Maud nous a aussi parlé de la responsabilité éthique
du designer dans ce qu’il veut transmettre.
De fait, le design social repose sur trois éléments :
les valeurs, le contexte et les acteurs.
- Les valeurs : Aujourd’hui le designer (particulièrement
le graphiste) est celui qui manie l’image dans une société
de plus en plus rapide, où une image synthétique
a beaucoup plus d’impact qu’un texte explicatif (exemple : les publicités). Ainsi, il façonne ce que « les gens » perçoivent, ce qui leur parvient.
- Le contexte : Le designer ne travaille jamais seul mais
en interaction avec de nombreux corps de métiers
et sur une large gamme de sujets. Ses productions doivent donc être contextuelles. Il doit aller voir sur place, savoir
« de quelle réalité » il parle. Il doit aussi penser à l’ « utilité » de ce qu’il produit : Qu’est ce que cela représente
de proposer ce que je m’apprête à proposer dans un monde déjà « saturé » ?
- Les acteurs : Le designer réalise très rarement ses projets de A à Z. Il passe par des experts, des fournisseurs,
des artisans, etc.. Le choix de ces acteurs est également conséquent puisque ces acteurs véhiculent eux aussi
des valeurs et des manières de travailler
qui, préférablement, vont dans le même sens que celles
du designer social (c’est à dire : l’intérêt général).

Références :

PaPoMo - Collectif ETC
Hyperville - Collectif ETC
Le B.E.A.U 2018 de Saint Etienne
Les Grands voisins
Victor Papanek
Travail de la page design de Wikipédia - Collectif BAM Télérama « Le design peut il changer le monde ? » (hors série) Documentaire ARTE : « Le design peut-il sauver le monde ? » La blockchain - Thomas Thibault
1ère intervention de Maud Benest : LE DÉBAT
2ème rendez-vous avec Maud Benest
Lors de cette deuxième session nous avons commencé
par une sorte de « speed dating ». Le principe était simple : nous avions trois « cartes de visites » à notre nom et nous devions les distribuer en fonction de notre affinité
aux projets d’ateliers présentés par nos camarades.
Ces projets étaient en lien avec ceux sur lesquels nous avions fait des recherches (plateforme social design). L’idéal était de réunir trois personnes de chaque rôle (transmettre, animer, documenter) pour former les groupes.
Nos trois membres se sont rassemblés (Mahina, Clara
et Mady) autour du thème des préjugés. Notre objectif pédagogique est de renseigner les participants sur le thème des énergies et de les faire se rendre compte que c’est difficile de parler des énergies sans juste énoncer
des préjugés à tour de rôle. En effet c’est un sujet complexe auquel il est difficile de s’intéresser.
DOCUMENTATION
INTERVENTIONS
RESSOURCES EN LIEN AVEC NOTRE PROJET
AU COEUR DU PROJET